Windows 11 oblige tout le monde

 Windows 11 oblige tout le monde à utiliser des puces TPM                                               

Pourquoi Windows 11 oblige tout le monde à utiliser des puces TPM                                                                                                                                                                                                           Microsoft a annoncé hier que Windows 11 nécessitera des puces TPM (Trusted Platform Module) sur les appareils existants et nouveaux. Il s'agit d'un changement matériel important qui se prépare depuis des années, mais la manière désordonnée de Microsoft de communiquer cela a laissé beaucoup de gens perplexes quant à la compatibilité de leur matériel. Qu'est-ce qu'un TPM et pourquoi en avez-vous besoin pour Windows 11 de toute façon ?

« Les modules de plate-forme de confiance (TPM) sont une puce qui est soit intégrée à la carte mère de votre PC, soit ajoutée séparément au processeur », explique David Weston , directeur de la sécurité de l'entreprise et du système d'exploitation chez Microsoft. « Son objectif est de protéger les clés de chiffrement, les informations d'identification des utilisateurs et d'autres données sensibles derrière une barrière matérielle afin que les logiciels malveillants et les attaquants ne puissent pas accéder ou falsifier ces données. »                                                                                                        Tout est donc question de sécurité. Les TPM fonctionnent en offrant une protection au niveau du matériel au lieu du logiciel uniquement. Il peut être utilisé pour crypter des disques à l'aide de fonctionnalités Windows telles que BitLocker, ou pour empêcher les attaques de dictionnaire contre les mots de passe. Les puces TPM 1.2 existent depuis 2011, mais elles n'ont généralement été largement utilisées que dans les ordinateurs portables et de bureau professionnels gérés par l'informatique. Microsoft souhaite apporter ce même niveau de protection à tous ceux qui utilisent Windows, même si ce n'est pas toujours parfait .                                                                               Microsoft avertit depuis des mois que les attaques de micrologiciels sont en augmentation. « Notre propre rapport sur les signaux de sécurité a révélé que 83 % des entreprises ont subi une attaque de micrologiciel et que seulement 29 % allouent des ressources pour protéger cette couche critique », déclare Weston.
Ce chiffre de 83 % semble énorme, mais lorsque l'on considère les diverses vulnérabilités de phishing, de ransomware, de chaîne d'approvisionnement et d'IoT qui existent, le large éventail d'attaques devient beaucoup plus clair. Les attaques de ransomware font la une des journaux chaque semaine, et les ransomwares financent davantage de ransomwares, c'est donc un problème difficile à résoudre . Les TPM aideront certainement avec certaines attaques, mais Microsoft mise sur une combinaison de processeurs modernes, de Secure Boot et de son ensemble de protections de virtualisation pour vraiment faire une brèche dans les ransomwares.
Microsoft essaie de jouer son rôle, d'autant que Windows est la plateforme souvent la plus touchée par ces attaques. Il est largement utilisé par les entreprises du monde entier et plus de 1,3 milliard de machines Windows 10 sont utilisées aujourd'hui. Les logiciels Microsoft ont été au cœur d'attaques dévastatrices qui ont fait la une des journaux, comme le piratage SolarWinds lié à la Russie et les piratages Hafnium sur Microsoft Exchange Server . Et bien que l'entreprise ne soit pas responsable d'obliger ses clients à garder ses logiciels corrigés, elle essaie d'être plus proactive en matière de protection.
Microsoft pousse les PC Windows 11 modernes.
Microsoft a l'habitude de lutter pour faire évoluer Windows dans le futur tant au niveau matériel que logiciel, et ce changement particulier n'a pas été bien expliqué. Alors que Microsoft a exigé des OEM qu'ils livrent des appareils prenant en charge les puces TPM depuis Windows 10, la société n'a pas obligé les utilisateurs ou ses nombreux partenaires d'appareils à les activer pour que Windows fonctionne. C'est ce qui change vraiment avec Windows 11, et combiné avec le vérificateur de mise à niveau Windows 11 de Microsoft, cela a entraîné beaucoup de confusion compréhensible.
Le site Web de Microsoft Windows 11 répertorie la configuration minimale requise, avec un lien vers les processeurs compatibles et une mention claire qu'un TPM 2.0 est requis au minimum. L'application PC Health Check que Microsoft demande aux utilisateurs de télécharger et de vérifier si Windows 11 s'exécute signalera les systèmes sur lesquels le démarrage sécurisé ou la prise en charge TPM n'est pas activé ou les appareils dont les processeurs ne sont pas officiellement pris en charge (tout ce qui est antérieur à la 8e génération Intel frites).
Cela laisse beaucoup d'essayer de savoir si leur appareil prend en charge le TPM ou non, la confusion avec les paramètres du BIOS, et même les gens se précipitent pour acheter des modules TPM séparés dont ils n'ont pas besoin. Certains scalpent même les modules TPM 2.0 sur eBay !
Cela n'a pas aidé non plus que Microsoft ait à l'origine une deuxième page Web avec des informations contradictoires , qu'elle a modifiée quelques heures après la publication de cette histoire. Selon la version originale de la page, les véritables exigences minimales étaient TPM 1.2 et un processeur dual-core 64 bits de 1 GHz ou plus, mais la nouvelle page précise maintenant qu'elle nécessite TPM 2.0 et un processeur que Microsoft a explicitement certifié comme compatible – ce qui pourrait signifier tout avant qu'un Intel Core de 8e génération et AMD Ryzen 2000 ne fonctionnent .
Nous attendons toujours une confirmation explicite de Microsoft sur les besoins en CPU, mais un représentant confirme que le TPM 2.0 sera obligatoire et que les informations d'origine sur cette page étaient erronées. "La page de documentation référencée était une erreur qui a depuis été corrigée", a déclaré un représentant de MS  
Microsoft fait la promotion du TPM 2.0 et effectue des vérifications pour les puces Intel de 8e génération ou plus récentes, car ce sont les exigences pour le matériel OEM certifié - les machines que vous trouverez dans les magasins avec un autocollant Windows 11 inévitable. Mais il n'est plus clair si la mise à jour de Windows 11 fonctionnera non plus sur des machines plus anciennes, et Microsoft nous suggère que ce ne sera pas le cas. Nous comprenons que Microsoft prépare actuellement un article de blog qui expliquera plus en détail les exigences minimales.
Mais cela ne signifie pas que votre PC existant n'a pas de chance simplement parce que vous rencontrez des problèmes avec l'outil de compatibilité de Microsoft. À moins que votre processeur ne soit très ancien, il a probablement déjà un support TPM 2.0 intégré.
Si vous rencontrez des problèmes avec le vérificateur de l'application PC Health pour Windows 11, assurez-vous que « PTT » sur les systèmes Intel est activé dans le BIOS, ou « PSP fTPM » sur les appareils AMD. Le vérificateur de système de la société devrait également être moins déroutant maintenant : peu de temps après la publication de cette histoire, Weston a tweeté que l'outil serait désormais plus précis sur les raisons pour lesquelles votre PC ne réussit pas.
Ce que Microsoft essaie de réaliser ici profitera à l'écosystème Windows dans les années à venir, parallèlement à ses nouveaux efforts pour une sécurité de type Xbox sur Windows . Microsoft a totalement laissé tomber la balle en expliquant cela à tout le monde le premier jour.
Mise à jour, 14 h 26 HE : Microsoft a mis à jour son application PC Health Check, peu de temps après la publication de cette histoire, pour expliquer plus précisément pourquoi votre ordinateur ne répond pas aux exigences du système Windows 11.
Mise à jour, 15h53 ET : ajout que Microsoft a modifié sa page de compatibilité pour mentionner TPM 2.0 comme une exigence au lieu de TPM 1.2, et que des processeurs spécifiques peuvent être une exigence. Nous arrivons au fond de cela maintenant.
Correction, 20 h 06 HE : Cette histoire indiquait à l'origine que Windows 11 serait probablement encore installé sur les PC ayant accès au TPM 1.2 et aux processeurs plus anciens, car c'est ce que nous lisons dans la documentation de Microsoft. Microsoft a maintenant corrigé ces documents pour spécifier que TPM 2.0 est une exigence minimale pour Windows 11.                                                                         

(archives -Wikipédia-Internet )                                                                                                                                                                cite de lutilisatteur pour expllquer ICI                                DERCTED BY DJEDAINI AHMED